Le premier Européen à atteindre les côtes brésiliennes fut l’Espagnol Vicente Yáñez Pinzón, le 26 janvier 1500, arrivant dans la région de Pernambuco pour explorer l’embouchure de l’Amazone. Pour les Portugais, le premier à découvrir le Brésil fut Pedro Álvares Cabral (23 avril 1500).

 

L’occupation des terres démarra avec la fondation du village de São Vicente par Martin Afonso de Souza. En 1549 fut fondée la première capitale du Brésil, la ville de Salvador, dans la province de Bahía.
Au XVIIème siècle, l’agriculture esclavagiste, avec les plantations de tabac et de canne à sucre, obtint un grand développement. Ces activités se développèrent dans le nord-est de la colonie, depuis les villes de Salvador et de Pernambuco et, plus tardivement, Río de Janeiro. Les colonies nordistes furent occupées par les Hollandais en 1624 et entre 1630 et 1654. Le Portugal après avoir établi une série de capitanats, éleva ses possessions au rang de principauté en déclarant princes du Brésil les héritiers de la couronne portugaise.

Au XVIIIème siècle, bien que la culture de la canne à sucre n’avait point perdu d’importance, l’attention de la Couronne Portugaise se concentra sur la région où de l’or avait été découvert (Minas Gerais), qui s’épuisa à la fin de ce même siècle.

 

Un fait crucial dans l’affirmation du Brésil fut le déplacement, à cause des Guerres Napoléoniennes, de la capitale portugaise à Río de Janeiro, où finit par surgir pacifiquement l’empire du Brésil.
L’indépendance fut proclamée le 7 septembre 1822 par le fils du roi du Portugal. Don Pedro Ier établit une monarchie constitutionnelle, d’économie esclavagiste. Peu à peu, durant ce siècle, les esclaves furent remplacés par les migrants européens.

 

L’abolition de l’esclavage (13 mai 1888) fut suivie de la proclamation de la République (15 novembre 1889). Dominée par des oligarchies d’origine rurale, elle se maintint jusqu’en 1930. Car cette année, Getúlio Vargas s’empara du pouvoir suite à une révolution et s’y maintint jusqu’en 1945 tel un dictateur.
En 1946, une nouvelle constitution fut approuvée et Vargas est remplacé par un président élu par suffrage. A cette date, démarra la période la plus démocratique du Brésil jusqu’à aujourd’hui.
Le coup d’état du 31 mars 1964 mit au pouvoir la junte militaire. Le retour à la démocratie se fit sous l’initiative de ces mêmes généraux dans une stratégie d’ouverture lente et graduelle.
En 1984, une massive mobilisation populaire pour les élections balaya le pays. En 1985, Tancredo Neves, du Movimento Democrático Brasileiro – MDB, gagna l’élection face au candidat appuyé par la junte militaire, Paulo Maluf. Malheureusement, Tancredo mourut avant sa pire de fonction. Son vice-président, José Sarney, fut proclamé président en 1985.
En 1989, fut élu Fernando Collor de Mello, vite mis en difficulté par des affaires de corruption qui le poussèrent à démissionner au profit de Itamar Franco.
Dans ce nouveau gouvernement, le ministre de l’économie Fernando Henrique Cardoso introduisit le Plano Real, un plan économique ayant pour but de contrôler l’inflation qui perturbait le pays depuis des décennies.

 

Avec le succès du Plano Real, Fernando Henrique Cardoso se présenta aux élections présidentielles de 1994 et vainquit le candidat de l’opposition, Luiz Inácio Lula da Silva. Fernando Henrique fut réélu en 1998 pour quatre années supplémentaires.
Durant cette période 1994-1998 (connue comme l’ère FHC) le pays avança dans les privatisations, dans le contrôle de l’inflation et des dépenses publiques, tout en obtenant peu de résultats dans la croissance économique.

 

En 2002, Luiz Inácio Lula da Silva devint président, après avoir devancé José Serra, promettant de changer le pays sans changements brusques de grande ampleur. Malgré ses promesses de changement, il a maintenu une politique économique similaire à celle du du gouvernement précédent. En 2006, Lula fut réélu au second tour face à Geraldo Alckmin du PSDB.